Alger 26 mars 1962

A tous les morts du Plateau des Glières.

Voici l’étude réalisée par Mme Simone Gautier, dont le mari, Philippe, jeune ingénieur à la Cie IBM,  fut tué lors de la fusillade de la rue d’Isly.

Cliquez ci-dessous pour  visualiser l’étude de Mme Simone Gautier,

https://www.alger26mars1962.fr/index.php?option=com_xmap&view=html&id=0&Itemid=103

Des dizaines d’algérois qui manifestaient dans le calme, furent alors, massacrés, par les tirs d’un régiment de l’Armée française,

et certains, achevés à bout portant, sur les marches, de la grande Poste d’Alger.

Ne les oubliez pas, quand on vous invitera, benoitement, en 2023, à ‘célébrer’  (sic) le 19 mars (soi-disant, fin de la guerre d’Algérie……).

N’oubliez pas nos parents, et nos amis, français d’Algérie, assassinés en ce 26 mars 1962,

et durant  les jours et les mois qui suivirent.

N’oubliez pas les dizaines de milliers de harkis et leurs familles livrés aux couteaux des égorgeurs.

N’oubliez pas celles et ceux qui ont disparu et n’ont jamais été retrouvés.

En mémoire d’un pays qui n’existe plus.

Lisez ce que dit l’Ecclésiaste (3-1-12) :

« Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel :

 Il y a un temps pour enfanter et un temps pour mourir,

un temps pour planter et un temps pour arracher les plantes.

Il y a un temps pour tuer et un temps pour guérir,

un temps pour démolir et un temps pour construire.

 Il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire,

un temps pour gémir et un temps pour danser.

 Il y a un temps pour lancer des pierres et un temps pour les ramasser.

Il y a un temps pour embrasser et un temps où il n’est pas bon de le faire.

 Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre,

un temps pour garder et un temps pour jeter.

 Il y a un temps pour déchirer et un temps pour coudre,

un temps pour se taire et un temps pour parler.

Il y a un temps pour aimer et un temps pour détester,

un temps pour la guerre et un temps pour la paix.

PP.