L’analyse (ci après) de ce film ou plutôt de ces films, est à prendre avec des pincettes. On vous la livre ici,….sans en changer une virgule.

Le style très ‘personnel’, n’évite pas quelques maladresses étonnantes. Le présentateur nous dit….le film gagnera à être connu par des « ignares » (avec faute d’orthographe).  Les ‘ignares’ et les autres.… regarderont images et commentaires d’époque…..sans œillères……Philibert Perret

 » Objet: Très beau film……qui gagne à être connu par beaucoup d’lignards

Présentation de l’Algérie d’après-guerre 39-45 dans le style emphatique de l’époque.

On constate que l’élan du développement se poursuit… Malheureusement la manne pétrolière a interrompu cet élan au moment de l’indépendance.

L’Algérie qui exportait beaucoup de produits agricoles notamment, a maintenant pratiquement exclusivement des produits pétroliers  à exporter… Elle importe maintenant énormément de vivres, dont l’essentiel du blé dur dont elle a besoin (pour le Couscous…). L’agriculture qui était une réussite des « colons », se résout essentiellement à une agriculture de subsistance.

L’état des vergers d’agrumes de la Mitidja, tels que je les ai vus fin mars 2010 pendant une journée de transit à Maison Blanche, n’a plus rien à voir avec les rangées d’orangers taillés aux troncs peints à la chaux et aux seguias d’arrosage bien dessinées et désherbées. Dans le même temps l’explosion démographique complique encore l’équation de l’équilibre alimentaire.

A mon sens dans ce film, la présentation de l’effort consacré à l’enseignement de la jeunesse est plus tôt mal présenté. Les nationalistes algériens  n‘ont pas hésité à reconnaître que l’effort consenti dans ce domaine avait été un des points forts de la politique française en Algérie. Le film n’y insiste pas et semble même le sous-estimé.

Peu d’ allusion au potentiel touristique qui actuellement est même  contrecarré : Coût du Visas très élevé, pratiquement pas d’équipements hôteliers de qualité, suspicion à l’arrivée des touristes. Mon dernier contrôle de Police et de douane à l’arrivée à Djanet en mars 2010 a été plus long que le temps de voyage Marseille –Djanet… Rien à voir avec l’accueil à Rabat ou à Marrakech…

En 2005, si Alger m’a déçu, j’ai néanmoins retrouvé Notre Dame d’Afrique avec émotion et en parfait état. L’orgue était en réfection et c’est l’organiste de la Basilique de Saint-Raphaël qui était à son chevet. Il résonnait avec vigueur et foi comme lorsque nous nous y rendions pour les grands offices…

 MQ.