Descaves  Pierre : « La salsa des cloportes » N°Inv.2348

Tout le sujet du livre se retrouve dans la forte dédicace de l’auteur : « …ce récit vous rappellera des souvenirs douloureux lors des massacres d’Oran et retrace la vie d’un combattant de l’O.A.S. qui ne fut pas « un long fleuve tranquille » mais un torrent tumultueux »

Ce livre est avant tout un livre de combat, le combat d’un réel combattant passionnément français. Né à Kenchela, construit par une enfance et une adolescence heureuse  Pierre Descaves choisit de s’engager auprès du général de Lattre de Tassigny pour libérer la France occupée. De cet engagement, puis de son entrée dans le combat de l’Algérie Française, l’auteur nous entraine sur ses routes politiques et patriotiques avec le récit d’anecdotes jusque là inconnues.

Homme politique et homme de Loi, Pierre Descaves revient sur les atteintes portées déjà à l’époque sur la liberté de pensée et sur les camps d’internement gaullistes. Ceci permet de mieux comprendre la révolte des « Centurions » comme l’engagement des patriotes au sein de l’O.A.S.

Dans la troisième partie de l’ouvrage on lira avec intérêt l’appel à la résistance lancé au peuple de France aujourd’hui.

Ed. Deterna.

DLB.

Alibert Michel : « Ballade pour un soldat perdu » N°Inv.2360

Ce roman pourrait être une autobiographie de Michel Alibert. Il retrace les angoisses, les cavales et les combats désespérés des soldats perdus de l’O.A.S. passés entre les mailles du filet à leur retour à Paris en 1965. Empreint de nostalgie douloureuse, écrit dans une langue imagée, ce roman s’adresse particulièrement aux mères, épouses et sœurs qui ont partagé la vie de ces combattants de l’ombre.

Ed. Albin Michel.

DLB.

Delenclos Michel :  «  Algérie. La Guerre des Sigles » N°Inv.2349

Ce dictionnaire, véritable étude scientifique du phénomène socio politique que sont les sigles, n’en rassemble pas moins de 1210 dans un corpus relatif à la guerre d’Algérie ( 1954/ 1962 ), mais aussi à l’histoire plus récente du pays à travers les diverses organisations ou les partis politiques qui ont participé à l’émancipation de l’Algérie indépendante. Toutes ces structures « siglées » sont référencées avec leur date de création, leurs buts, leurs principaux responsables et faits d’armes. Nous retrouvons dans cet ouvrage des personnages qui sont aujourd’hui d’actualité…

Ed. Esprit Livres.

DLB.

Aballain Paul : « La dernière harka » N°Inv.2340

L’auteur, Saint-Cyrien ( promotion Maréchal Bugeaud 1958-1960 ), qui a participé au putsch en 1961, a livré plusieurs témoignages sur la guerre d’Algérie, hommage aux soldats morts dans ces années ( Morts pour rien ), évocations de quelques figures emblématiques, en bien ou en mal ( Les Soleils noirs de la guerre d’Algérie ). Il est question ici, à travers la voix d’Ali, un harki originaire de Petite Kabylie, du parcours de deux jeunes hommes, lui-même et son camarade Salah, en Algérie et en France en différents temps. Le narrateur est sévère envers les Français collaborateurs du F.L.N, il  évoque sans voile les massacres, la cruauté de l’abandon français, puis, revenu en France, l’indifférence méprisante des gens, simples particuliers et officiels, hommes d’Église et de pouvoir. Mais il rencontre aussi des hommes respectables, présences qui atténuent le pessimisme du récit. Une trajectoire emblématique qui ne peut laisser le lecteur indifférent. ( Don de M. Henri Aracil ).

Nouvelles Éditions Latines 2004.

AMG.

 

Bouclier Thierry : « Le Cimetière de l’espérance » N° d’inv.2338

Le premier roman d’un auteur – officier de réserve et juriste – qui en a publié plusieurs autres depuis, toujours engagé et soucieux de défendre les valeurs de notre civilisation, menacée de l’intérieur comme de l’extérieur. Ici il met en scène, lui qui est trop jeune pour avoir connu l’Algérie française, mais qui en a comme la nostalgie, un jeune homme qui passe en quelques années de la vie légère de l’étudiant algérois à l’engagement et à la défaite avant l’exil en France. Le colonel Moinet, préfacier de l’ouvrage, écrit ces mots qui disent au mieux l’intérêt de ce roman :

« Cet ouvrage se trouve être à la fois : un râle de dégoût contre le mensonge, un cri pour que l’on sache ce que fut réellement la lente agonie de l’Algérie française heureuse et fraternelle, un appel aux témoignages, une invitation à la lecture, à la méditation et à l’écriture. » ( Don de M. Henri Aracil ).

Ed. Ulysse 1995.

AMG.