Le 26 mai 2016, nous étions informés, du décès du Lieutenant-Colonel Michel Verger, membre depuis de très longues années, du Cercle Algérianiste de Lyon. Touché depuis près de 3 ans, par une dure maladie, il fit avec courage, plusieurs séjours dans des établissements hospitaliers. L’absence ou la fréquence de ses mails était un révélateur.

Nous perdons, avec lui, un homme au courage sans faille. Il l’a surabondamment prouvé, tout au long de sa carrière militaire, au sein des troupes de marine (ex-Coloniale), outre-mer, et particulièrement dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, puis en Métropole. Ce parcours fut rappelé, devant les autorités militaires régionales et une très forte délégation d’anciens combattants, décorations pendantes, bérets rouges ou verts prédominants, présents le vendredi 27 mai, dans l’église de St Sorlin-en-Valloire (Drôme), où se sont déroulées ses obsèques religieuses.

Dans le chœur, un coussin, avec une photo de Michel, son béret rouge, ses décorations, et au dehors un soleil quasi-africain, comme Michel les aimait.  Le Cercle de Lyon, était représenté par Paul Martz, Jean-Claude Lasseube et Philibert Perret.

Il fut aussi rappelé, ce jour-là, que lors de son retour à la vie civile, le Lieutenant-Colonel Colonel Michel Verger, infatigable, animait 2 associations d’AC, (Anciens des troupes de Marine et CNC), et participait aux exercices de Réserve. Par ailleurs, il fut longtemps le talentueux Rédacteur-en chef d’une Revue,(en quadrichromie) bourrée d’articles militaires actuels (opex).

Il était fidèle, aux siens, à ses amis, à ses idées. Il l’était courageusement, souvent avec un sourire joyeux, et un regard pétillant, (armes redoutables qui surprenaient, évidemment, des interlocuteurs peu avertis).

Nous ne verrons plus la silhouette de Michel, aux dîners du Cercle, et son béret rouge de porte-drapeau, aux manifestations du souvenir. Même et surtout quand celles-ci étaient bien affirmées.  Merci de son courage.

Qu’il repose en paix, là où il s’en est allé, et où Saint Michel (son Saint Patron à plus d’un titre) a certainement dû l’accueillir.

Nous présentons, à sa famille et à celle qui était à ses côtés, et l’a soutenu, pendant les dernières années de son dernier combat, nos sentiments attristés et amicaux.

A Dieu Michel. A Dieu mon Colonel.

Vous avez amplement mérité de vous reposer maintenant. Respectueusement de la part de tous vos amis.

Philibert Perret.