A.S.Y : « Deuxième Mission du COLONEL FLATTERS au SAHARA. » – N°Inv.2082

(Extrait du journal L’Exploration)

Ouvrez ce document de 1883 délicatement restauré par notre amie Jeanne Dupont, déployez la carte d’état major intégrée à l’ouvrage et suivez jour après jour l’épopée de la Deuxième mission du colonel Paul-François-Xavier Flatters et de ses trente neuf compagnons !

Partie de Ouargla en 1880 cette mission servait le projet d’une éventuelle ligne transsaharienne de chemin de fer en territoire Touareg. Vers la fin de l’hiver 1880-81, au moment où tout faisait espérer un éclatant succès arrive tout à coup la nouvelle du massacre perpétré par les Touaregs-Hoggars à quelques journées de marche de Bir el Gamara, terme du voyage.

Fort Flatters, en 1903, est fondé dans l’est du Sahara algérien (futurs départements français du Sahara) en hommage à l’explorateur. La ville sera renommée Bordj Omar Driss lors de l’indépendance de l’Algérie et il y a toujours à Paris dans le parc Montsouris (5eme arrondissement) un monument qui rappelle cet évènement.

Ed. Imprimeur Breveté Alphonse Le Roy Fils Rennes 1883

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Memmi Albert : « Portrait du Colonisé précédé de Portrait du Colonisateur. » – N°Inv.2083

Cet essai de l’écrivain franco-tunisien paru en 1957, est devenu un classique dès sa parution. Il souligne combien les conduites du colonisateur et du colonisé créent une relation fondamentale qui les conditionne l’un et l’autre. Cette interdépendance liée au système colonial, analysée avec une très grande lucidité, montre clairement que l’indépendance des colonies est inéluctable et comporte de grands risques.

Cet essai est constitué de deux parties, étroitement reliées, car il s’agit des deux faces d’une même réalité.

Ed. BuchetiChastel Corrêa

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Hirtz Georges : « Weygand Années 1940-1965. » – N°Inv.2402

Chef du Cabinet civil du général Weygand à Alger en 1941, Georges Hirtz rend ici un vibrant hommage au grand serviteur de la France Libre. L’auteur se base sur deux axes complémentaires de la vie du général Weygand : L’action pour la France et le témoignage de la vérité.

C’est le 5 septembre 1940 que le Maréchal Pétain charge Weygand de prendre en mains tous les territoires de l’Afrique française, du Maghreb aux tropiques, en vue d’y rétablir la confiance, l’espoir, l’unité de vues, de rassurer les populations et de les préserver de toute tentative d’agression par « quiconque » précise le chef de l’État français.

La réussite rapide de cette mission donne naissance à l’armée d’Afrique dont le rôle fut déterminant dans la victoire finale de la France. Cette mission réussie vaut au général Weygand deux ennemis redoutables : Hitler et De Gaulle.

Le premier exigea impérativement son rappel, le fit arrêter par la Gestapo et l’envoya en captivité.

Le second n’eut de cesse d’injurier ou de faire injurier les hommes qui assument le gouvernement de la France dans des conditions dramatiques et en première ligne le général Weygand jusqu’à sa mort.

En effet, l’hommage solennel que la France s’apprête à lui rendre en ce mois de janvier 1965 doit être célébré à Saint-Louis-des Invalides. Une voix solitaire mais retentissante, celle du général De Gaulle, exprime une opposition formelle au déroulement prévu des obsèques.

L’analyse de ces antagonismes déroutants est au cœur de cet ouvrage. Il est essentiel de le lire, de le faire lire pour débusquer les mensonges, les manipulations et les battages médiatiques qui, depuis trop longtemps, falsifient ou occultent la réalité de notre histoire récente. Le lecteur rejoindra alors la devise du général Weygand :

« L’honneur, il ne suffit pas d’en parler. Il faut le pratiquer, c’est-à-dire être courageux et dire la vérité. »

Ré édition réalisée avec le concours du Secours de France (Janvier 2015)

DLB.